Bourita représente SM le Roi au 12ème Sommet extraordinaire de l'UA à Niamey

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Nasser Bourita représente SM le Roi Mohammed VI aux travaux du 12ème Sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA), ouverts dimanche dans la capitale nigérienne Niamey.

Ce Sommet est exclusivement consacré au lancement de la phase opérationnelle de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZELCA), projet phare de l’agenda 2063 de l’UA.

Moment symbolique de la cérémonie d’ouverture du Sommet de Niamey, le Nigeria et le Bénin, deux pays qui n’avaient pas encore adhéré à la ZLECA, ont signé l’accord instituant ce bloc commercial et douanier.

Procédant à l’ouverture de ce Sommet, le chef de l’Etat égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, président en exercice de l’UA, a relevé que le sommet de Niamey revêt une importance inégalée dans l’histoire de l’UA car marquant l’amorce de la phase opérationnelle de l’action africaine commune en matière d’intégration économique et commerciale.

Avec l’entrée en vigueur officielle de la ZLECA, le continent est résolument sur la voie d’une Afrique nouvelle orientée vers le progrès, la prospérité et l’émancipation économique, a-t-il ajouté.

De son côté, le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a indiqué que la ZLECA est l’un des projets les plus emblématiques de l’agenda africain, notant que l’Afrique avec une population de 1,27 milliard de personnes, devient ainsi le plus grand espace d’échange commercial au monde.

Grâce à cet espace, la croissance de l’économie africaine devrait être deux fois plus rapide que celle du monde développé, sachant que l’Afrique est le deuxième continent le plus grand et le deuxième le plus peuplé, a-t-il ajouté.

De son côté, le Président du Niger, Isoufou Mahamadou, a souligné que la ZLECA permettra l’élimination progressive des droits de douanes sur le commerce intra-africain et offrira avec un marché de 1,2 de consommateurs aujourd’hui et 2,5 milliards en 2050, des possibilités commerciales immenses, notamment pour les entreprises africaines.

Sans infrastructures routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires, énergétiques et de télécommunications, la ZLECA sera une coquille vide, a souligné le chef de l’Etat nigérien, notant que ce projet forme avec les autres plans et programme de l’UA, un tout cohérent dans la perceptive de renforcer l’intégration régionale et atteindre les objectifs de l’Agenda 2063.

Pour sa part, la Secrétaire générale adjointe des Nations unies, Amina Mohamed s’est réjouie de la signature de l’Accord sur la ZLECA par la quasi-totalité des pays africains, soulignant que son entrée en vigueur vient donner corps à l’aspiration de tout un continent à une zone commerciale affranchie de toutes les barrières.

Cette zone tant attendue va créer des emplois, contribuer au transfert des technologies, développer de nouvelles compétences, canaliser davantage d’investissements vers l’Afrique et, enfin, améliorer les capacités de production des Etats du continent, a-t-elle énuméré.

Lors de la session de Niamey, il sera procédé, outre le lancement officiel de la ZLECA, au choix du pays devant abriter son secrétariat permanent.

Le Sommet examine également d’autres questions afférant au passeport unique et à la mise en place d’un marché aérien unique.

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