Selon toute vraisemblance, Rachida Dati dérange beaucoup de gens et de réseaux en France. Dès sa nomination le 11 janvier 2024, au poste de ministre de la Culture, elle a été au centre de tous les débats. Toute la classe politique et les politologues n’ont de remarque que concernant cette nomination. Et comme ces campagnes n’ont pas réussi à la déstabiliser, voilà que le quotidien Libération lui consacre, ce mardi 23 avril 2024, sa Une et cinq pages à l’intérieur. Cinq pages pour lui tirer dessus. Cinq pages sur lesquelles le journal a sorti et ressorti d’anciennes affaires pour accabler Mme Dati. Cinq pages pour faire le parallèle entre elle et Anne Hidalgo, maire actuelle de Paris que Mme Dati est en pole position pour la détrôner. Ainsi, le journal sort un dossier de Madame Dati avocate-conseil d’Orange où elle aurait perçu 800000 euros. Les huit cent mille, c’est pour un contrat sur plusieurs années. Le journal parle aussi de ses relations avec des hommes d’affaires qui lui auraient confié des dossiers à gérer… Lagardère en premier. Or, Mme Dati est mise en examen dans le cadre d’une seule affaire liée à un conflit d’intérêt. Cela ne l’a pas empêchée d’être nommée ministre. La couverture et les cinq pages de Libération ne sentent-ils pas plutôt un service rendu à un quelconque lobby qui ne veut pas voir Mme Dati poursuivre son ascension ?
