Essai de la semaine: Hyundai Tucson 2

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Il faut revenir quelques années en arrière pour rencontrer le nom Tucson chez les modèles de Hyundai. Plus exactement en 2004, où la firme coréenne avait lancé son S.U.V avec un esprit plutôt baroudeur qu’autre chose. Ce n’est que 6 ans après qu’il cède sa place au nouvel arrivant ix 35, qui, lui, se présente comme concurrent direct des S.U.V purement urbains du marché européen.

Ces deux modèles ont su satisfaire le besoin d’une clientèle en quête de qualité à prix raisonnable. Ce nouveau Tucson a donc comme mission de perdurer la qualité et non de la prouver.

Encore plus européen
Les angles marqués du ix 35 s’éclipsent pour laisser place à la fluidité sur tous les côtés de la carrosserie. Ce Tucson deuxième du nom gagne un look plus conventionnel, simpliste, et bien plus travaillé. La face avant rappelle celle de son grand frère, le Santa Fe, principalement avec sa grande calandre hexagonale, qui grâce à une bande en chrome fait le lien avec les optiques étirés. Quant au profil, deux paramètres sont remarquables, ce Tucson a été rabaissé par rapport à l’ix 35, mais a également gagné 6 cm en longueur, culminant désormais les 4,47 m.

Des centimètres en plus qui se traduisent en espace intérieur plus généreux. À l’avant comme à l’arrière, les places sont assez larges, accueillant aisément 5 adultes. En plus de l’espace, les équipements embarqués ont été conçus et positionnés pour une utilisation intuitive et simple. Comme c’est le cas pour l’écran tactile de 9”, intégrant comme OS Android, avec la possibilité de télécharger des applications, mais également un gps, une interface multimédia (Radio, MP3, DVD…) et une caméra de recul. La qualité de vie à bord évolue nettement, avec une utilisation réduite de plastique dur, une amélioration de l’insonorisation (2 dB en moins), mais également des rangements disponibles, et la boite à gants réfrigérée.

Notre version d’essai, le Tucson Emotive, est doté d’un moteur diesel de 1.7L développant 141 ch, combiné à une boîte automatique à 7 rapports. Le tout fait bon usage, en ville comme sur autoroute, avec un comportement sage. Jusqu’au changement du mode de conduite, en “Sport”, où les accélérations deviennent remarquablement plus franches, accompagnées d’une sonorité moteur rageuse, admirable par certains, mais qui peut tout de même déranger d’autres. Le progrès est le point fort de cette Tucson 2. Malgré une qualité de matériaux encore à améliorer, mais la prestation globale se montre satisfaisante, grâce au confort, à la stabilité, à la puissance moteur, à la réaction de la boîte à vitesse, mais aussi au coffre qui fait 488 L devant le Nissan Qashqai et le Ford Kuga.

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