Début des examens de la deuxième année du baccalauréat dans les différents lycées du Royaume

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Les examens de la deuxième année du baccalauréat pour la session de juin 2018 ont débuté mardi dans les différents lycées du Royaume dans une ambiance marquée par la coïncidence des épreuves avec le mois de Ramadan et la généralisation des procédures d'adaptation des examens aux candidats aux besoins spécifiques.

Environ 440.000 candidats, dont 48% de filles, passeront les examens du baccalauréat au titre de cette session, soit une hausse de 9,68% par rapport à l'année précédente (401.032 candidats), selon des chiffres du ministère de l'Éducation nationale, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Le nombre de candidats libres a atteint 100.534, soit 23% de l'effectif global des candidats, tandis que que le nombre de candidats issus de l'enseignement public représente 70% du total de l'effectif, contre 7% pour l'enseignement privé.

Parmi les nouveautés de cette année, le ministère relève la poursuite de la mise en place de nouvelles filières du baccalauréat marocain, puisque les examens de cette session auront lieu dans huit filières internationales du baccalauréat marocain ainsi que dans 14 nouvelles filières professionnelles qui s'ajoutent aux 4 branches du baccalauréat professionnel, créées lors de la session 2017.

Ainsi, le nombre des filières disponibles sera porté de 14, adoptées avant la réforme du système du baccalauréat, à 40 filières actuellement, avec de grandes probabilités de diversifier l'offre dans ce domaine et d'améliorer la convergence avec les projets scolaires des candidats.

Par ailleurs, les épreuves du baccalauréat pour cette année connaîtront la généralisation des procédures d'adaptation des examens pour inclure, en plus des malvoyants, déjà couverts par la procédure, les candidats ayant un handicap mental, y compris les difficultés d'apprentissage, l'autisme et la surdité, ajoute la même source, affirmant que toutes les dispositions ont été prises pour adapter le cadre de correction des examens à cette catégorie et les procédures d’examen aux candidats issus d'autres systèmes éducatifs, tels que les enfants d'émigrés marocains de retour au pays ou les enfants d'immigrés installés au Maroc.

Le ministère souligne aussi la mobilisation des équipes mobiles locales et provinciales de répression de la fraude équipés de systèmes de détection contre la triche.

Au niveau de l'organisation des examens pour assurer leur déroulement dans les meilleures conditions, le ministère n'a pas lésiné sur les moyens, à travers la mobilisation de 41.660 surveillants et environ 40.000 professeurs pour corriger environ 3,6 millions copies.

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