Développement de la presse écrite : les propositions du ministre de la communication



En difficulté économique, l’entreprise de presse verra-elle un jour le bout du tunnel ? Au vu des évènements récents, il est, en effet, possible de le penser. Mercredi 12 septembre 2018, les membres de la fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) se sont réunis avec le ministre de la communication et la culture, Mohamed Laâraj. Objectif : trouver une issue rapide à la crise de la presse au Maroc.

Le ministre a présenté des propositions concrètes et réalistes importantes en réponse à la demande de la Fédération de mettre en place un fonds spécial d'appui à la lecture de la presse, et ce afin de doubler les ventes d'exemplaires de 250.000 à 500.000 copies par jour. Pour cela, il a été convenu d'adopter une proposition d'un projet d'amendement de la loi de finances 2019 devant inclure la presse dans le fonds spécial pour ainsi renforcer le paysage audio-visuel, les annonces et l'édition publique. A cet amendement de la loi de finances s'ajoute la contribution de trois ministères concernés par le renforcement de la lisibilité des journaux. Il s'agit du ministère de la Culture et de la Communication, du ministère de la Jeunesse et des Sports et du ministère de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Lors de cette réunion, les deux parties ont également débattu du décret portant réorganisation de l'aide publique dédiée aux secteurs de la presse et qui inclura pour la première fois les secteurs de l'impression et de la distribution, ce qui va se répercuter positivement sur l'opération de production dans son ensemble tant que la presse est une industrie.

M. Laâraj montre aussi sa détermination à chercher des solutions structurelles pour faire en sorte que la presse nationale continue de jouer son rôle sociétal en tant que pilier de la vie démocratique au Maroc.

Articles similaires