GUTERRES ÉPINGLE LE POLISARIO POUR SES VIOLATIONS DANS LA ZONE TAMPON

NOUVEAU RAPPORT DU SG DE L’ONU SUR LE SAHARA

Très attendu, le rapport annuel du Secrétaire général de l’ONU, adressé au Conseil de sécurité en vue de servir de base à sa prochaine résolution au sujet du conflit fomenté autour du Sahara marocain, n’a pas suscité un intérêt particulier cette année auprès des médias officiels algériens. Rendu public le 2 octobre 2020, le dernier rapport d’Antonio Guterres, basé sur les observations de Mission des Nations unies au Sahara (Minurso), a souligné que la situation au Sahara demeure calme, ce qui aplatit les allégations fallacieuses des séparatistes sur la situation dans les provinces du sud.

Toujours sous le choc des réactions virulentes de l’ONU suite à sa récente fake news, où elle attribue au Bureau de l’ONU à Genève le rejet d’une plainte présentée contre l’Etat algérien, accusé de violations des droits de l’Homme contre journalistes et militants du Hirak, l’agence de presse officielle algérienne APS s’est abstenue de faire usage de ses divagations habituelles autour de ce rapport. Elle s’est contentée de diffuser une dépêche le 4 octobre, intitulée: «La question sahraouie de retour le mois en cours devant le Conseil de sécurité», où elle ne cite point le dernier rapport de M. Guterres.

Cette réserve n’est pas vertueuse. Ce rapport accable le Polisario en insistant sur ses violations sécuritaires répétitives au niveau de la zone tampon. Autre coup dur: le SG de l’ONU préconise «la solution politique juste, durable et mutuellement acceptable» comme unique voie pour résoudre le conflit du Sahara conformément aux résolutions 2440 (2018), 2468 (2019) et 2494 (2019), ne citant pas une seule fois l’option référendaire.

Le coup de massue pour l’Algérie et son «protégé», c’est quand M. Guterres a mis en exergue les investissements du Maroc dans ses provinces du sud qui se renforcent. Le rapport mentionne également les inaugurations historiques des Consulats généraux par dix pays africains dans les villes de Laâyoune et Dakhla. A cet égard, M. Guterres a noté qu’«entre le 18 décembre 2019 et le 12 mars 2020, le Burundi, la République centrafricaine, les Comores, la Côte d’Ivoire, Djibouti, le Gabon, la Gambie, la Guinée, le Liberia et São Tomé et Principe ont inauguré des consulats généraux à Laâyoune ou Dakhla». Des représentations diplomatiques qui confirment la reconnaissance par la communauté internationale, particulièrement les pays africains, de la souveraineté du Maroc sur ses provinces du sud.

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