Hacking Team a conçu un drone capable d’espionner des ordinateurs à distance

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Pris à son propre jeu, le fabricant  de logiciels espions Hacking  Team, voit ses données les plus  confidentielles révélées par des pirates  au grand jour. Après les failles de sécurité  zero day dans Windows puis Flash, de  nouvelles informations ressortent des  centaines de milliers d’e-mails piratés  à la société.

Des échanges ont montré  que l’entreprise italienne a été contactée par Insitu, un fabricant de drones  appartenant à Boeing, pour travailler sur  un système qui permettrait aux engins  de pirater des réseaux Wi-Fi à distance,  a indiqué, samedi 18 juillet 2015, le  site The Intercept. Un rapport daté du  1er juillet indique que Hacking Team  travaillait sur un système d’injection  réseau utilisable par drone, c’est-à-dire,  un équipement conçu pour insérer du code malicieux dans les communications  d’un réseau Wi-Fi.

Cet appareil, le mini-TNI pour Tactical  Network Injector, est une des platesformes  de hack que l’entreprise italienne  a conçues dans le cadre de son système  de contrôle à distance Galileo. L’appareil  injecte du code malicieux dans les communications  sans-fil pour ensuite agir  en tant que point d’accès. Présenté lors  de International Defense Exposition and  Conference à Abou Dhabi en février 2015,  cet engin aurait intéressé des représentants  d’une succursale de Boeing spécialisée  dans la fabrication de drones.

Il  n’est toutefois pas sûr que les discussions  aient abouti. Un désaccord sur des engagements  légaux des deux parties aurait  peut-être mis un terme à d’éventuelles  négociations. Pour rappel, Hacking Team  est secouée par un opération de piratage  qui a mené à la publication de plus de 400  gigabits de données confidentielles début  juillet 2015.

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