Journée mondiale de sensibilisation à la leucémie myéloïde chronique

Leucemie

Le 22 septembre 2015, le  monde célébre la Journée  mondiale de sensibilisation à  la leucémie myéloïde chronique. A  cette occasion, l’association AMAL  (Association des Malades Atteints  de Leucémies), a organisé, le  mardi 15 septembre 2015, à l’hôtel  Hyatt Regency, à Casablanca, une  conférence de presse animée par  le Pr Asmaa Quessar, Hématologue  et directrice du CHU Ibn Roch de  Casablanca, sous le thème «Prise  en charge de la LMC au Maroc:  Actualités et perspectives».

En effet, chaque année, partout  dans le monde, des événements  voient le jour à cette date  commune afin de parler de cette  maladie et de la faire connaître au  plus grand nombre dans le but de  faire avancer la cause des patients  et proches de patients touchés par  cette forme rare de leucémie.

Solution, donner
Le Pr Asmaa Quessar a ainsi  expliqué que la leucémie myéloïde  chronique est une maladie du sang  qui se caractérise notamment par  une augmentation importante du  nombre de globules blancs. Elle  représente 15 à 20% des leucémies.  Les causes de cette affection sont  toujours méconnues. Mais la  bonne nouvelle, c’est qu’elle n’est  pas héréditaire.

En l’absence de registre national  de la LMC au Maroc, il est  difficile de préciser le nombre  de personnes atteintes de cette affection. «Les données sur la LMC  sont limitées aux informations  fournies par le corps médical dans  les grands centres de Casablanca  et Rabat. On estime environ 2.400  malades LMC au Maroc, dont 1.680  ont accès aux soins (à un hôpital  ou service d’hématologie). 638  malades sont diagnostiqués et 606  ont accès au traitement», affirme  Pr Quessar.

Grâce aux médicaments actuels,  les malades souffrant de leucémie  myéloïde chronique sous  traitement peuvent aujourd’hui  mener une vie quasiment normale.  Encore faut-il qu’ils aient les  moyens d’accéder à ce traitement.  Le prix excessif des médicaments  et l’absence de prise en charge  médicale adéquate constituent  autant de problèmes pour ces  patients.

En effet, le coût du traitement peut  atteindre 3.500 DHS mensuels pour  des médicaments génériques et  2.7000 DHS pour des médicaments  princeps ou de marque. A ces  frais s’ajoutent les cures chimiothérapeutiques,  dont le coût peut  atteindre 50.000 DHS mensuels.

Ni  le Régime d’Assurance Médicale  (RAMED), ni les organismes  d’assurance maladie ni les  assurances complémentaires ne  prennent en chargent la totalité  des frais engendrés par cette  maladie. Pour venir en aide à  ces patients, l’association AMAL  lance un appel aux grand public  d’apporter sa contribution, sous  forme de dons. Un geste qui peut  sauver des vies.

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