Meurtre de deux Scandinaves : Trois suspects interpellés, la piste terroriste privilégiée

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Le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) a annoncé l’arrestation à Marrakech, ce jeudi 20 décembre, de trois suspects impliqués dans dans le double meurtre des jeunes étudiantes scandinave près de la ville d’Imlil. Un premier homme avait été appréhendé, mardi 18 décembre, dans un quartier populaire de la ville ocre. La piste terroriste se confirme.

Le BCIJ a arrêté trois personnes ce jeudi 20 décembre en relation avec les meurtres de Louisa Vesterager Jespersen, une étudiante danoise de 24 ans et Maren Ueland, une Norvégienne de 28 ans ; lundi 17 décembre 2018. Selon un communiqué du BCIJ, les mis en cause ont été arrêtés dans la ville de Marrakech et sont soumis actuellement à une enquête judiciaire sous la supervision du Parquet compétent en vue de déterminer les circonstances de cet acte criminel, dévoiler ses motifs réels ainsi que la piste terroriste de ce crime qui a été appuyée par des preuves et données issues des procédures de l'enquête.
« La piste terroriste n'est pas à écarter. Les investigations se poursuivent », a déclaré Boubker Sabik, le porte-parole de la Direction générale de la sûreté nationale.

Le suspect arrêté mardi « appartient à un groupe extrémiste »
Le BCIJ avait arrêté un premier suspect, mardi matin dans la ville de Marrakech, sur la base d'informations précises fournies par les services de la DGST, immédiatement après la découverte des corps des deux touristes norvégienne et danoise, victimes d'un homicide volontaire à l'aide de l'arme blanche dans une région montagneuse dans la commune de Imlil, dans la Région d'Al Haouz. Ce suspect « appartient à un groupe extrémiste », selon un communiqué du procureur général du roi près la Cour d'appel de Rabat.

Une vidéo relayée sur les réseaux sociaux
Par ailleurs, les investigations se poursuivent pour authentifier une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, présentée comme montrant le meurtre d'une des deux touristes. « Nous sommes sur le plan technique en train d'analyser la vidéo, nous ne pouvons pas encore confirmer ou démentir son authenticité. La vidéo est entre les mains du laboratoire scientifique. C'est une question d'heures », a précisé le porte-parole de la DGSN.

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