Bien que les transactions immobilières ont du mal à reprendre en ces temps de confinement, se traduisant par toutes sortes d’inquiétudes des potentiels acquéreurs, la tendance à la baisse du taux de crédit immobilier, perceptible depuis l’année dernière, semble tout à fait favorable à l’investissement immobilier notamment pour les périodes à venir.
Faute de demande, le loyer de l’argent devrait encore encore poursuivre sa trajectoire baissière et ce, d’autant plus que les mesures de soutien à l’économie, notamment la baisse de 0,25 point du taux directeur de Bank- Al-Maghrib (BAM) en mars dernier, semblent être favorables à une baisse des taux d’intérêt débiteurs. D’ailleurs, en fonction de l’évolution de la crise sanitaire, la banque centrale pourrait réduire davantage son taux directeur, tout en veillant à ce que les banques le répercutent.
Tout en continuant à financer les projets en cours, les banques commerciales seraient appelées à préparer et à accompagner cette phase de redémarrage de l’activité économique, après celle de fort ralentissement économique pour cause de crise sanitaire. Face à la raréfaction de la demande de crédit, elles ont tout intérêt à adopter des politiques commerciales agressives afin de relancer la machine de crédit à l’immobilier, aujourd’hui en stand by.
