Il y a quelques années, je passais tous les week-ends de la saison du printemps chez des amis à Tiflet. La maitresse de maison, Amina, était enceinte d’un semestre. Le soir, je la trouvais assise près de la cheminée, en train de fredonner une berceuse pour son enfant qui va naître. Après la naissance de son fils Amine, Mme Boumehdi me disait que cette berceuse exerçait sur son enfant un effet quasi magnifique, à tel point que le bébé s’agitait en lui donnant des coups de pied. Mais dès qu’elle chantait, le bébé se calmait.
Au fil du temps, j’ai découvert qu’il se formait entre la mère et l’enfant, immédiatement après la naissance, un attachement inouï. Par bonheur, mes connaissances sont actuellement confirmées par les recherches en physiologique et en psychologique au sujet du foetus après le sixième mois de sa conception. Selon les pédiatres, au sixième mois, le bébé est sensible à la voix maternelle.
De nos jours, on sait également que les nouveau-nés réagissent à la musique en mangeant davantage, en dormant plus longtemps et en respirant mieux, voire en pleurant moins. Suivant le Dr Chatel, obstétricien, vivant à Salé depuis belle lurette, avait effectué une étude portant sur 50 femmes pendant la grossesse et l’accouchement, il en a conclu que l’attitude de la maman a une importance primordiale sur ce que sera l’enfant. D’après ses conclusions, il y a des mères idéales qui désiraient les enfants, eurent des grossesses sans difficulté, des accouchements faciles, sans opérations césariennes et des bébés normaux. En revanche, les mères catastrophiques qui n’avaient pas souhaité leur enfant, formaient le groupe des naissances prématurées, des opérations sous césariennes en présentant des troubles des comportements tellement que le nourrisson refusait le sein de sa maman laquelle avait voulu avorter.
Évidemment, rien n’affecte profondément la mère que les questions qu’elle se pose sur son mari dont le soutien et l’appui sont radicalement essentiels à son bien-être et naturellement à l’enfant.