Participation du groupe Crédit agricole au SIAM 2015
PERFORMANCES. Stand immense et convivial, nouvelle stratégie pour une agriculture moderne et développement de nouvelles activités. Ce sont là quelques faits majeurs qui ont marqué la participation réussie du groupe Crédit agricole à la dixième édition du SIAM 2015.
Beau, vaste et chic. Ce sont les mots qui viennent à l’esprit à la vue du stand du groupe Crédit agricole. Un stand immense qui s’étend sur 1.600 mètres carrés. Cet espace d’exposition se veut avant tout un lieu convivial où l’agriculteur et l’exploitant agricole se sentent particulièrement à l’aise, en compagnie d’une équipe de banquiers et de conseillers financiers disponibles et compétents.
En plus d’un mobilier raffiné et haut de gamme, le stand du Crédit agricole est paré d’espaces verts artificiels pour montrer la forte implication du groupe bancaire dans l’agriculture nationale. Tout a été changé par rapport à l’année précédente. En 2014, la superficie du stand n’a guère dépassé 600 mètres carrés.
Expérience novatrice
Autre nouvelle caractéristique: cette année, toutes les activités du groupe sont regroupées dans un seul espace, contrairement à l’année dernière, où le stand du groupe était scindé en deux: un espace appelé “Village CAM”, dédié aux agriculteurs; et un autre pour les activités “Corporate” de la banque. «Le fait de tout regrouper dans un seul espace répond à un souci de la banque de concentrer son travail et son action sur l’agriculteur. C’est la raison d’être principale de notre groupe», nous explique Mustapha Chehhar, directeur du pôle vert dans le groupe.
Ce haut cadre de la banque, particulièrement dynamique, est la cheville ouvrière du groupe dans la promotion des activités de la banque auprès des agriculteurs. Fait nouveau très important: le Crédit agricole a ouvert son stand aux entreprises agricoles ayant bénéficié des prestations bancaires et financières du groupe. Cette expérience novatrice a pour but de montrer les entreprises qui ont connu un succès professionnel fulgurant grâce à l’accompagnement financier et les conseils du groupe. On cite ainsi parmi elles la coopérative agricole Colainord, se trouvant à Tétouan. Spécialisée dans la production des produits laitiers, cette jeune coopérative a su conquérir le marché du nord avant d’envisager d’étendre ses activités dans tout le Maroc. Une ambition que le groupe Crédit agricole entend financer en tant que banque conseil.
D’autres coopératives agricoles ont exposé leurs produits et leurs expériences dans le stand du Crédit agricole. Elles sont présentes dans la production et la commercialisation, entre autres, des produits du terroir. Des produits qui ont conquis non seulement le marché national mais aussi et surtout le marché international. Pour Mustapha Chehhar, directeur du pôle vert dans la banque, «cette richesse agricole du Maroc profond se reflète parfaitement dans l’esprit de notre nouvelle stratégie visant à promouvoir la culture d’entreprenariat et d’initiative privée chez l’agriculture». Tout en diversifiant les activités de la banque en accord harmonieux avec son nouveau statut de banque universelle. Le Crédit agricole se positionne ainsi comme acteur financier majeur et global au service de l’agriculture, bien sûr, mais aussi au service de l’économie nationale en général. Ce positionnement se confirme dans les chiffres: ainsi 55% de l’activité de la banque est consacrée à l’agriculture et les 45% aux autres secteurs de l’activité économique.
Banque universelle et globale
«Dans l’agriculture, nous ne finançons pas que les projets agricoles proprement dits, mais nous intervenons également pour répondre aux besoins personnels et familiaux des agriculteurs », tient à préciser Mustapha Chehhar. Celui-ci cite trois grands canaux de distribution à travers lesquels le groupe Crédit agricole concrétise ses interventions. Le premier canal est le financement de la petite exploitation agricole par le moyen de la fondation Ardi, bras armé du groupe dans le segment du micro crédit. Deuxième canal: le financement des exploitations agricoles qui ne répondent pas aux critères de prêt bancaire classique. Ce financement se réalise à travers «Tamwil El Fellah» qui permet de couvrir ce qu’on appelle dans le jargon technique, le méso crédit. Et, enfin, le Crédit agricole finance les exploitations agricoles commerciales d’une taille conséquente et évoluant dans le segment de l’agro-industrie.
Pour 2015, le groupe compte encore frapper fort. En plus du secteur agricole sur lequel le groupe bancaire exerce une tutelle financière historiquement légitime, le Crédit agricole envisage d’élargir ses offres bancaires et financières aux segments potentiels de l’économie marocaine. Globalisation et mondialisation obligent, le Crédit agricole compte marquer par son empreinte indélébile l’évolution bancaire du pays. Par son charisme naturel, son expérience probante et son relationnel développé, le président du groupe, Tariq Sijilmassi, veut placer le Crédit agricole au coeur des grandes banques du pays. Une banque qui finance, accompagne et conseille les agriculteurs, les commerçants, les industriels ainsi que toute activité professionnelle qui concourt à la croissance économique du pays. La nouvelle stratégie du Crédit agricole est axée sur trois grands axes: les acteurs, les territoires et les filières. C’est le nouveau triptyque gagnant de la banque.
Un défi extraordinaire
Un triptyque par lequel la banque veut intervenir pour réussir sa nouvelle mission de banque universelle et globale. En clair, tous les acteurs économiques sont désormais éligibles aux offres bancaires du groupe ainsi que toutes les filières économiques du pays. Concernant les territoires, il est vrai que le groupe est présent dans tout le Maroc principalement dans le monde rural.
Mais on peut dire que la banque commence à renforcer sa présence dans les grandes villes du pays. Des agences commerciales se multiplient désormais aux quatre coins du pays dans un objectif de couverture nationale la plus large qui soit. Décidément, le groupe Crédit agricole est devenu une grande banque de la place. Si le financement de l’agriculture est son premier fer de lance, le financement de toute l’économie nationale devient son objectif pour les années à venir. Un défi extraordinaire qui renforce la notoriété de la banque et son poids dans l’économie du pays