Le rapport a été présenté à la chambre des Lords
L’Institut britannique pour le libre-échange a souligné la pertinence et l’approche globale de l'Initiative de SM le Roi Mohammed VI visant à favoriser l'accès des pays du Sahel à l'Océan Atlantique.
Dans un rapport, présenté lundi 26 février 2024 à Londres, l'IFT a mis l’accent sur l’importance de l'initiative royale qui contribue à relever les défis du Sahel, dont les piliers sont le développement, l'éducation et la durabilité environnementale.
« Cette initiative vise non seulement à libérer le potentiel de la région, mais aussi à consolider le rôle du Maroc en tant qu'acteur clé du développement et de la coopération en Afrique », indique le think tank.
Pour l'IFT, l'initiative est un élément central de la stratégie d'engagement du Maroc en Afrique, qui met l'accent sur la coopération Sud-Sud et les partenariats gagnant-gagnant.
L'objectif de l'initiative marocaine est de travailler sur des investissements qui génèrent une richesse durable et partagée, des projets structurés et mutuellement bénéfiques et qui permettent l'autonomisation et l'éducation des populations.
« Elle incarne la vision du Maroc pour une Afrique robuste et influente et cherche à catalyser la croissance et le développement régionaux, en relevant des défis tels que le terrorisme et le séparatisme », soutient le rapport, soulignant que cette initiative reflète les efforts du Maroc pour atteindre d'autres pays africains et se positionner comme un pont entre l'Europe et l'Afrique.
Le rapport de l'IFT, présenté à la Chambre des Lords, propose une série de recommandations visant à renforcer les échanges commerciaux entre le Maroc et le Royaume-Uni. Il s'agit notamment de favoriser l’accès aux chaînes d'approvisionnement à forte valeur ajoutée et aux pôles de développement existants dans les secteurs marocains de la construction, de l'aérospatiale et de l'automobile, de réduire les obstacles techniques au commerce, de renforcer la cohérence réglementaire, de créer un club d'affaires Royaume-Uni-Maroc et d'assouplir les règles de visa pour les voyageurs d'affaires en provenance du Maroc.
